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Nos aventures au Chili
16 janvier 2009

Primero día de trabajar

Eh oui, le moment tant redouté est inéluctablement arrivé: le premier jour de travail.
Lors de ma visite de décembre j'avais déjà compris que le col-cravatte n'était vraiment pas de rigueur. La chemise hors du jeans est acceptée, et une barbe de trois jours est chose courante. Je me suis donc adapté au code en vigueur. Vous savez ce que l'on dit de la première impression !
Le chemin a été long, très long... Un peu plus d'une heure. J'ai été coincé derrière deux bus et un camion. Bon, c'est peut-être long mais ça passe bien plus vite que Haasrode-Woluwé un lundi matin !
Petite explication pour qu'on me laisse entrer sur le site. Toutes les excuses y passent ("c'est mon premier jour", "je connais Steve Burton" - Steve est le big boss, "je travaille pour Suez", etc.). En espagnol bien sur, parce que l'anglais n'est pas vraiment une langue connue dans le coin. Trois coups de fils plus tard, on me laisse enfin entrer sur le site.
J'arrive dans les bâtiments et la porte est fermée. Je suis le premier. J'attends cinq minutes et je vois enfin une madame qui arrive et ouvre la porte. Je rentre dans les bureaux et je me présente bien comme il faut. "Me llamo Olivier Houet, soy de Tractebel Engineering, y trabajo medio para Edelnor, medio para SPA." Elle n'en a rien à f... Bon, tant pis. J'ai compris pourquoi par la suite: elle venait simplement faire la vaisselle, passer un coup de loque et vider les poubelles. Super la première impression! La question que je me pose maintenant est à qui les gardes ont-ils téléphoné ? L'horloge parlante.
Par la suite la journée s'est déroulée comme il se doit. Et même bien mieux que je l'avait imaginé: j'ai reçu un ordinateur flambant neuf, tout était installé dessus, et l'informaticien est venu m'installer tout ce dont j'avais encore besoin: skype, firefox, etc. On m'a expliqué comment fonctionnait le téléphone, les répertoires réseaux, etc. J'ai envoyé quelques emails sur ce nouveau clavier qwerty espanol et Valérie m'a signalé que la police de Waremme n'avait pas encore reçu le paiement de mon dernier excès de vitesse. Rien que des bonnes nouvelles! Ah oui, on m'a aussi donné du travail: pour jeudi prochain j'ai une cinquantaine de pages en espagnol à lire, à comprendre et à commenter.
Le retour de Mejillones à Antofagasta a pris à peu près une heure et quart mais ça roule tout de même mieux que Woluwé-Haasrode. Par la suite nous sommes allés visiter une maison. Pas mal mais un peu petite. Oui, on devient difficile, ou plutôt on commence à savoir ce que l'on veut. Next !
Valérie a préparé une salade de tomates. Elles sont vraiment succulentes ici, les tomates. Elle a ajouté des oignons et du basilic d'ici. Excellent. J'en veux bien tous les soirs.
Les enfants sont au lit, il est 23h06. Alors que les chiliens commencent à sortir de chez eux, moi je vais prendre une bonne douche et me jeter dans mon lit. Valérie aussi on dirait.
Mañana es un otro día ? José me corrigera.

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Commentaires
R
Ben tu sembles t'en être bien tiré! Je commenterais longuement votre arrivée mais il paraît - la vérité sort de la bouche des pensionnés - que j'ai un retour à préparer!
R
Ben tu sembles t'en être bien tiré! Je commenterais longuement votre arrivée mais il paraît - la vérité sort de la bouche des pensionnés - que j'ai un retour à préparer!
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