Le voyage en Belgique
Salut les amis,
Enfin je prends le temps de vous faire parvenir quelques photos de notre retour en Belgique. Pour une fois ce sont des photos de VOUS que vous allez voir !
1. Les préparatifs
On était déjà assez morts avant de partir car nos amis Evelyne et Pascal avaient organisés une petite fête la veille à l'occasion de leur récent mariage. Le vol n'ayant rien arrangé, on est arrivé fatigués et fourbus. Il fallait pourtant garder des forces, le planning était chargé, voyez plutôt:
Chaque ligne est une journée, chaque colonne un moment de la
journée, chaque couleur est un lieu ou une personne. Et certaines
personnes avaient les mêmes couleurs donc il fallait ajouter du texte.
Je ne le montre pas mais il y avait même un pense-bête sur la droite. Quelle organisation ! Valérie a passé deux jours non-stop à
préparer ce planning. On savait que ce serait dur et qu'on ne verrait
pas tout le monde. Ben tant pis, y'a pas de miracle.
2. Le voyage en avion
Le vol aller était un Antofagasta - Santiago - Zurich - Bruxelles. Nous partions le samedi tôt le matin pour arriver en Belgique le lendemain après-midi.
Une fois de plus les douaniers Suisses (-allemands) nous ont copieusement cassés les pieds à propos d'un achat effectué par Val dans le Free-shop de Santiago. Je pense sincèrement que ce sont des xénophobes, je suis dégouté. Une bonne nouvelle: Swissair ne fait plus de vols vers Santiago, ca nous évitera de voler encore avec ces ... Il vaut mieux que je me taise !
Arrivés à Bruxelles, nous allons chez Avis pour prendre la voiture que nous avions réservée et nous apprenons que le tarif pour le deuxième chauffeur (Val) est plus cher que prévu et que c'est un prix par jour. On m'avait pourtant confirmé à deux reprises que c'était un forfait. Je... Il vaut mieux que je me taise.
Une bonne nouvelle cependant, nous aurons droit à une VW Passat break à la place de la Renault Clio que j'avais réservé. Clio ou Laguna ?
Deux photos de futurs vacanciers
A saluer: l'accueil de Jean-Francois qui a bravé les foudres des cassandres qui surveillent les parkings de l'aéroport pour nous accueillir. J'étais pourtant de très mauvaise humeur, mais quand on voit JF sourire, on ne peut vraiment pas lui résister.
3. Arrêt à Bergilers
Nous avons fait un petit passage à Bergilers pour saluer nos voisins, récupérer les sièges auto des enfants et voir un peu l'état du jardin. Nanesse, notre chatte que les voisins ont depuis peu adoptée, a tout de suite reconnu Valérie et Anaïs. Moi je semblais l'effrayer. Quoi, j'ai kekchose qui m'sort du nez peut-être ?! Heureusement, la voisine m'a tout de suite reconnu, elle, mais par contre elle ne m'a pas adopté. Euh, vous me suivez ?
4. Chez José et Michelle
José et Michelle nous attendaient avec impatience. Ayant connu l'expatriation et le changement de langue, on partageait une expérience semblable. Et puis j'ai enfin pu baragouiner quelques mots en espagnol, autre chose que le "Comó está usted", première phrase de la première lecon de l'Assimil que j'avais étudiée en secondaire pour tenter de l'épater. Pour l'anecdote, je me souvient que son papa m'avait répondu un truc assez long qui pouvait bien passer pour une question sur la fin et à laquelle j'avais répondu la quatrième réplique de la première lecon, "Si muy bien", ce qui l'avait bien fait rire, je n'ai jamais su pourquoi.
Anaïs, Ines et Julien se défoulent à la balancoire, ce qui se paiera la nuit... La peluche est plus grosse que Julien !
Un bon barbecue suivi d'une shicha double pomme, un régal !
Le lendemain ils nous ont emmenés à Val Dieu. Le beau temps était de la partie et nous étions éblouis de la quantité de vert présent dans les paysages, qui ne nous sont déjà plus familiers apparemment. Je me suis régalé d'un plateau dégustation de fromages de Herve. Fantastique.
La Val Dieu a beau être très bonne, je préfère tout de même la Rochefort...
5. À Vielsalm
Ah, on a été également bien recus. Y'avait même des frites. Eh bien, croyez moi si vous voulez - mais je vous conseille de me croire tout de même - je ne suis plus un super fan des frites. Il faut dire qu'ici elles ne sont pas terribles. Ce n'est pas plus mal pour la ligne !
Comme vous pouvez le voir, les enfants s'en sont donnés à coeur joie sur le toboggan, en compagnie de leur petit cousin Dorian, opportunément en vacance chez ses grands-parents.
Le petit gorille de la photo de gauche est allé se cacher sous un fauteuil d'où le petit voisin a essayé de le déloger
6. Chez Bobonne
Ma grand-mère, Bobonne (personne n'a jamais pu me dire si ca s'écrivait avec un ou deux "n"), a perdu récemment son chien. Elle en a un nouveau qui est tout petit, tout gentil et qui semble adorer les enfants, particulièrement Anaïs. Ce fut réciproque.
Pour la petite histoire on a encore mangé des frites, accompagnées de boulettes sauce lapin (personne n'a jamais pu me dire la différence avec la sauce chasseur).
Ce fut malheureusement assez bref. Heureusement on allait la revoir chez Papy et Mamy (personne n'a jamais pu me dire si ca s'écrivait avec un ou deux "m") quelques jours après.
Bon, je vais arrêter avec mes "Personne n'a jamais pu me dire..." sinon lundi je vais me retrouver avec au moins dix commentaire de petits Grevisse.
7. Chez Tata Christelle
De temps en temps on dit Tata Christelle, mais parfois également Tante Cricri. Il faudrait qu'on se décide, ou que l'intéressée nous fasse part de sa préférence (et hop, encore un commentaire en plus).
Anaïs et Julien ont franchement adoré cette journée. Ils ont pu retrouver Natanaëlle avec qui ils se sentent assez proche. Et moi j'ai retrouvé mon filleul. Il marche, court, descend les toboggans et lorsqu'il sourit il exhibe fièrement ses deux premières dents. Qu'est-ce que ca change vite à cet âge-là !
Pour la petite histoire, après cinq tours de tourniquet j'avais la tête lourde, après dix tours je ne savais plus me lever et après vingt tours j'ai cru que j'allais vomir. C'est plus de mon âge ces attractions fortes...
8. Chez Papy et Mamy
On étaient attendus avec impatience également. Le temps était assez nuageux, et c'était l'occasion d'essayer les cerfs volants offerts par Parrain Fabrice. Fab, sois rassuré ils vont bien. Enfin ce jour-là le vent voulait bien faire grimper le rouge et délaissait systématiquement le bleu. Allez comprendre, un fan du Standard peut-être ?
Une bonne surprise, la petite Ana était chez ses grands-parents Attilio et Marita à ce moment. Retrouvailles et amusement.
Observez l'attitude athlétique de certains. Observez également l'attitude ironique d'autres...
Et maintenant on sait que Julien n'aime pas les plaques-madames
Ca s'est achevé par un passage rapide chez Madame Jacky. C'est elle dont la camionnette approvisionnait mon papa en glace. Maintenant, avec son diabète il doit se calmer. Regardez son air bougon devant sa "petite" coupe...
9. Soiréeeeeee à Lièch !
Bon, vous n'en verrez rien parce que je n'en ai pas de photos (si vous en avez, publiez-les svpl). Mais on a eu le plaisir de manger pour certains une fondue bourguignonne, pour d'autres une fondue savoyarde, enfin pour les derniers une raclette dans un bon petit resto liégeois. Je le disais toujours de Pascal Dal Farra, que même lorsqu'on ne sait pas vu depuis longtemps lorsqu'on se retrouve c'est comme si on s'était quittés la veille, eh bien cette phrase je peux l'appliquer à tous les copains que nous avons retrouvés. J'ai un pincement de coeur en écrivant ces lignes, mais comme je suis un homme je ne pleurerai pas.
On s'est vraiment bien amusé. Une fois le resto terminé on a promené nos bedaines bien remplies vers la Maison du Pécket, où après un bon moment nous avons trouvé pour asseoir nos postérieurs (qui supportent nos bedaines bien remplies, dois-je vous le rappeler). Je vais pas dire que le pécket a coulé à flots, y'en a qui ne savent plus boire et l'absence de Damien sont deux facteurs qui y ont été probablement pour quelque chose, mais tout de même. Avec Fabrice ou Laurent ou peut-être les deux - c'est dire si j'étais frais - on a essayé un pécket flambé dont le nom m'échappe. Wohoho, c'est costaud !
10. Chez Tante Caro et Parrain Fabrice
De belles retrouvailles avec Parrain Fabrice et Tante Caro, à l'intérieur de laquelle un heureux événement se prépare si je puis m'exprimer ainsi. Il y eut également des reretrouvailles puisque ont débarqués Natanaëlle, Maximilien et Parrain Jean-Francois. Une nuit dans un bon petit lit, un déjeuner pantagruesque, que rêver de mieux ?
11. Chez Mamy Jeanne
Nous avons retrouvé Mamy Jeanne toujours vaillante malgré ses 89 printemps (comme Valérie n'est pas très sure d'elle, pourriez-vous commenter svpl ?), ainsi que Tonton Marc toujours en pleine forme. Tant qu'on était à La Roche, on en a profité pour aller manger dans un resto du coin.
12. À Tractebel
J'allais presque oublier de vous raconter que j'ai été voir mes anciens collègues de Tractebel. C'était vraiment agréable de sentir qu'on n'a pas été oublié. Je n'ai pas pu voir tout le monde malheureusement, mais c'était un moment de pur plaisir ! Je n'ai malheureusement pas de photo à montrer, surtout de cette boîte de nuit remplie de strip-teaseuses qui nous poursuivaient de leurs ardeurs, hein Laurent !
13. Chez Papy et Mamy
On a refait un petit passage chez Papy et Mamy en compagnie de... Bonne Maman ! Pas tant vaillante à cause de ses 88 printemps, mais toujours de bonne humeur. Pas comme son arrière petit fils qui boudait dans sa chaise longue sur le pignon... Ah non, pas cette fois: il observait les chevaux avec ses nouvelles jumelles. Dans l'autre sens les jumelles, Julien, dans l'autre sens !
14. Chez nos voisins
Comment imaginer un retour en Belgique sans manger avec les voisins de Bergilers, Sandrine, Michaël et Yanis ! Pas la peine de vous dire que les enfants se sont amusés comme des fous. Et nous également du bon repas préparé par Sandrine, que je ne pense pas avoir remerciée d'ailleurs.
Ensuite la nature a suivi son cours et les hommes one été boire une ou deux bières dans un café du coin.
Comme tout était fermé à Oreye on s'est traîné jusque Waremme dans le dernier café ouvert, où on s'est permis de boire du whisky, et pas n'importe lequel. Je ne sais plus si c'était du green, du gold ou du blue label, mais c'était du Johnny Walker, et il était extraordinaire. Bon, vu le prix on ne pouvait pas se permettre d'en reprendre un deuxième, on l'a donc fait durer, quoique vu la quantité dans le verre...
La serveuse nous a offert le dernier verre, c'est peut-être qu'elle s'est rendue compte qu'elle avait été un peu chiche sur le whisky, ou alors elle voulait peut-être nous faire déguerpir car il était l'heure de fermer. Ou tout simplement elle nous trouvait à son goût et elle allait proposer quelque chose de plus chaud ? Oui, très probablement cela...
15. Dernière étape
On se rapprochait du départ et je n'avais pas encore vu mon filleul. On avait prévu de se voir le mercredi après-midi. Il avait un rendez-vous chez une doctoresse que son père a pu faire sauter (1), heureusement. Et tant qu'on y était, Tante Cricri, ou Tata Christelle si vous préférez (vous lisez tout ce que j'écris ?!), a fait le déplacement. J'étais aux anges j'avais mes deux filleuls rien que pour moi. Vu le temps qui n'était pas terrible, on a été sur la plaine de jeux De Motte à Tongeren. Les photos:
(1) Le jeu de mot n'est pas de moi mais de Marc Blavier, gloire lui soit rendue. Doublement car c'était mon mentor et il a fallu que je fasse mes preuves avant qu'il n'agrée de bien vouloir me tendre les rênes du journal des ingénieurs à sa suite, le célèbre L'Ingénu. C'est d'ailleurs une larme à l'oeil qu'il doit lire ce blog, reconnaissant ca et là des traces de son style que je ne fais que pâlement imiter.
16. Le départ
Toutes les bonnes choses ont une fin. Les enfants devaient rentrer à l'école de leur premier congé d'hiver. C'est donc assez émus, remplis de frites et de bon chocolat belge, que nous avons traînés nos bagages eux aussi bourrés de chocolat belges - et de 5 kg de café Liégeois ! - jusqu'à l'aéroport où nous attendait notre avion Bruxelles - Madrid, avec un petit souci à Madrid qui a été vite résolu grâce au sitting improvisé par Valérie, suivi d'un Madrid - Santiago et d'un Santiago - Antofagasta.
Arrivés à Antofagasta nous avons été accueillis à l'aéroport par Ernesto et son épouse, puis arrivés à la maison c'était Evelyne et Pascal. Ces derniers avaient même décoré la maison de ballons. Ah ben on se sent chez soi...
17. En guise de conclusion...
On se doit de remercier tous ceux qui nous ont accueillis, nourris, logés, choyés et chouchouté, et abreuvés lorsque nous avions soif (air connu). Merci à tous ceux qui ont parcourus plusieurs centaines de kilomètres pour nous voir quelques heures (ah, en dessous de cent kilomètres on ne remercie pas).
On était épuisés en rentrant de ce marathon, mais qu'est-ce que c'était chouette de voir et revoir tout le monde.
La semaine prochaine je suis au Brésil, à Florianópolis, pour une formation. Je rentre lundi matin et je ne pourrai donc pas mettre le blog à jour. Peut-être Valérie si les enfants lui en laisse le temps ? Il y a pourtant plein de choses dont on doit vous faire part: l'anniversaire d'Anaïs, la déclaration d'impôts, les réussites de mon coiffeur, notre visa de résidents, la grippe qui nous assaille de toutes parts et les méthodes de vente du Jumbo que Test-Achats n'apprécierait pas. A dans deux semaines !
(musique d'ambiance pendant la rédaction du blog : Dire Straits "Best of" et Franz Ferdinand "Franz Ferdinand")
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F50%2F98%2F554729%2F56386551_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F15%2F05%2F554729%2F55859487_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F69%2F25%2F554729%2F55592589_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F54%2F13%2F554729%2F55270754_o.jpg)